Quand j’entretiens plus de 1000 mètres de haies dans mon exploitation, c’est d’abord pour protéger mes vaches du soleil et du vent. Les haies bocagères améliorent aussi la qualité et le stockage de l’eau : elles constituent des abris essentiels aux oiseaux, chauves-souris, et insectes qui se nourrissent de ravageurs et de graines de mauvaises herbes. Tous ces êtres vivants défendent mes plantations et m’aident à éviter ou limiter les insecticides. Tout le monde y gagne !
J’ai planté des haies pour protéger mes vaches et mes cultures du vent, améliorer la qualité des sols et stimuler la biodiversité. Il faut les tailler régulièrement pour favoriser leur fleuraison et éviter que les branches ne poussent de façon anarchique. Pour ce faire, on utilise généralement une machine à broyer, qui permet de gagner du temps, mais présente aussi de fâcheux inconvénients : le broyage abîme les branches et peut causer des maladies. Les petits animaux ne résistent pas au passage de cette machine. C’est pourquoi j’ai décidé d’agir autrement, en utilisant un lamier, une machine qui assure une coupe franche et nette de mes haies, pour permettre aux végétaux de bien cicatriser et redémarrer, sans risque de faire mal aux petits animaux.
La luzerne est une plante fourragère extraordinaire pour mes vaches et pour l’environnement. Plus je la cultive, et plus je lui découvre de nouvelles vertus… Pour mes vaches, la luzerne est une délicieuse plante riche en protéines et en Omega 3. Pour moi agriculteur, la luzerne est pratique, elle pousse vite, résiste bien à la sécheresse et c’est un protecteur du sol : en le couvrant pendant des années, elle le préserve des problèmes d’érosion ou de ruissellement. Pour l’environnement enfin, la culture de la luzerne a de nombreux bénéfices : comme elle a la capacité de fixer l’azote de l’air, elle n’a pas besoin d’engrais et enrichit mon sol pour les cultures suivantes. Elle fait du bien à tous !
Dans mon exploitation, il y a plus de 1ha de bosquets, forêts et taillis. Ils sont précieux pour dépolluer l’eau, l’air et le sol : ils absorbent du CO2 et rejettent de l’oxygène, m’aidant ainsi à lutter contre le réchauffement climatique. Je protège et j’entretiens ces espaces, ce qui participe à préserver la beauté de nos paysages et le caractère de nos campagnes. De plus, ils jouent un rôle majeur dans la biodiversité.